Cyclotourisme en Géorgie

Formalités et passages de frontières

Pas besoin de visa (pour les Français) pour séjourner jusqu'à 90 jours dans le pays.

Pas d'enregistrement non plus (contrairement à d'autres pays d'ex URSS)


Nous sommes arrivés par avion à Tbsilissi. Le passage douanier se fait sans encombre (pas de fouille, ni de problème pour les vélos). Arrivant en pleine nuit, nous avons pris un taxi à l'aéroport (tarif fixe, le confirmer à l'avance, pas de problème avec les taxis dans ce pays).

Nous sommes sortis par la frontière terrestre avec la Turquie à Sarpi (entre Gonio et Hopa) le long de la mer Noire. Passage sans problème en moins de 30 minutes (prendre la file piétonne). Attention, il doit y avoir plus de queue à certaines heures (si plusieurs bus de passagers sont devant vous par exemple). Rien de spécial pour les vélos, scan des bagages (sacoches) obligatoire.


Argent :

la monnaie est le Lari. On trouve des distributeurs VISA et Mastercard partout dans le pays dans les grandes et moyennes villes (donc facile vu la petite taille du pays). On peut donc ajuster facilement selon ses besoins.


Corruption : Elle est, paraît-il, encore assez présente avec les policiers mais nous n'avons ni vu ni entendu parler de problème de ce genre durant notre passage.


Navigation et état des routes

Nous avons utilisé la carte Marco Polo Turquie au 1/800 000. Cette carte se trouve en France avant le départ et est de très bonne qualité et à jour. Elle couvre également une bonne partie du territoire Géorgien (sauf l'extrême est) et de l'Arménie. Indication des distances, type de route, villes et villages, altitude des sommets et certains cols (mais malheureusement beaucoup de cols sont manquants...).

On trouve également des cartes touristiques (à Batumi et Tbilissi notamment) dans les offices de tourisme. Ces cartes sont plus précises et marquent les lieux d'intérêt mais ne précise pas les distances.


Le pays est petit donc on le traverse très rapidement à vélo (presque trop...).

L'état des routes bon sur l'axe principal Tbilissi-Batumi.

Les routes menant aux grands sites touristiques sont bien entretenues et revêtues.

Ailleurs (comme pour tout dans ce pays), les routes sont peu entretenues ou inexistantes. Les routes secondaires et la route qui rejoint Batumi le long de la montagne sont des pistes en mauvais état!


C'est un pays montagneux donc il faudra forcément monter à un moment ou un autre... mais les paysages sont sublimes dans les vallées montagneuses donc l'effort en vaut la peine.


Le trafic est dense sur l'axe principal, avec beaucoup de camions. Nous avions souvent une bande d'arrêt d'urgence pour être en sécurité et n'avons jamais eu de frayeur avec les conducteurs (en venant d'Asie centrale c'est normal! L'impression peut être différente dans l'autre sens...). La sortie de Tbislissi s'est également passé sans encombre.


Les panneaux routiers sont clairs et en double écriture (latin-géorgien).


Transports en commun

Non utilisé.

Les liaisons entre les petites villes se font par Matrouchkas, ce qui rend le transport du vélo très compliqué à notre avis.

On peut aussi rallier Batumi ou une autre ville sur la mer Noire en ferry depuis la Roumanie, la Bulgarie ou l'Ukraine.

Couchage et hébergement

On trouve des hôtels assez bon marchés dans les villes et lieux touristiques.

Il y a également un vrai réseau de chambres d'hôtes (repérées par un panneau normalisé Guesthouse au bord des routes).


En dehors des zones touristiques, on peut facilement camper dans des champs ou forêts de montagne.


Nourriture et boissons : ravitaillement

Gaz :

introuvable, même à Tbilissi. Nous avions fait acheminer un réchaud à essence pour circuler en Géorgie et en Turquie.

L'essence est de bonne qualité, surtout en ville (contrairement à l'Asie centrale) donc pas de problème d'encrassement sur le long terme.


Eau :

L'eau n'est pas potable (mais de meilleure qualité qu'ailleurs en Asie). Nous trouvions facilement de l'eau en bouteille dans les épiceries des villes ou villages. En montagne, les cours d'eau sont très terreux : filtrage nécessaire (et ça bouche le filtre!) mais on trouve de petites sources (qui alimentent les grands cours d'eau) [les locaux peuvent vous l'indiquer]


Nourriture :

Facile à trouver dans les villages avec des fruits et légumes.

On trouve également des stands de fruits et légumes le long des routes à très bon prix (selon saison évidemment. Mi septembre, nous trouvions noix, figues, poires, pommes).


Les restaurants sont très bon marché et de qualité (jamais malade) donc ne pas hésiter à se faire plaisir.


Les gens

Les géorgiens sont plutôt chaleureux et accueillants avec les touristes.

Pas besoin de marchander a priori.


L'anglais est beaucoup parlé dans la capitale et à Batumi. Les sites touristiques disposent d'explications en anglais.

Le russe peut être utile pour discuter avec les adultes qui le parlent tous (ne pas entamer une discussion en russe car certaines personnes plus nationalistes seront vexées mais attendre que l'on vous parle en russe).


Réparation et entretien du vélo

Nous n'avons pas eu besoin de réparer le vélo ni d'acheter des rechanges là-bas.

On ne trouve visiblement pas beaucoup de véritables bikeshops.

Un réparateur (le meilleur) de la ville nous a été recommandé par d'autres cyclistes :

Khvicha 899100459 (l'atelier est à proximité de l'ancien vélodrome).


La piste peut être assez cassante pour des vélos fragiles.


Santé et hygiène du voyageur

Chaleur supportable. Faire plutôt attention au froid notamment dans les cols d'altitude (grandes variations d'altitude et de température).


La région est touchée (comme en France) par la maladie de Lyme à laquelle les bivouaqueurs sont particulièrement exposés. Nous n'avons eu aucune morsure de tique. Nous avions choisi de ne pas nous faire vacciner avant le départ (long, cher et à répéter fréquemment cf. page sur "le matériel").

Les loups sont assez présent en altitude (nous en avons même vu 2 et on les entend hurler la nuit) : éloigner (et surélever) les poubelles la nuit et bien emballer la nourriture, à garder dans la tente si possible.

Beaucoup de serpents (tailles variables) écrasés sur les routes (dangerosité non connue, à vérifier) mais nous faisions attention lors des bivouacs (pour s'asseoir, dans les chaussures le matin, dans les plis de la tente lors du démontage).


Divers

Les connections internet sont très bonnes et nous n'avons pas constaté de censure.

Des cybercafés se trouvent dans chaque ville et les hôtels disposent même en général du wifi!


Les plus

Paysages de montagne

Sites troglotytes (sauf si on vient de Turquie où ils peuvent sembler décevants par rapport aux sites turcs)

Les gens et la nourriture

Top 3 : Vardzia, col et village de Goderdzis Ugheltekhili, Tbilissi


Les moins

Etat des routes en montagne

ça monte...beaucoup


N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'information et à consulter le trajet réel pour le détail de la route.